Le Raptor

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Le Raptor
Vidéaste Web
Logo du Raptor.
Informations
Genre Blog vidéo
Nom de naissance Ismaïl Ouslimani
Naissance (30 ans)
Orsay, Essonne
Nationalité Français
Vidéos populaires Expliquez-moi cette merde
Le Rendez-vous dissident
Inspecteur Raptor
Raptor News
Nombre d'abonnés 719 000 ()[1]
Autres activités entrepreneur, musculation
Chaîne Le Raptor
Chaîne(s) secondaire(s) RaptorVsWild

Ismaïl Ouslimani, dit le Raptor ou anciennement le Raptor dissident, né le à Orsay, est un vidéaste web et polémiste français.

Il se fait connaître à partir de 2015 au moyen de ses vidéos sur YouTube, dans lesquelles il expose, notamment, des opinions politiques antiféministes, contre le multiculturalisme ou encore l'immigration. Il est surtout remarqué pour ses prises de position et son style jugés violents ainsi que pour sa posture viriliste.

Classé à l'extrême droite, il est considéré comme l'un des membres les plus influents de la « fachosphère » française.

Biographie

Ismaïl Ouslimani[2],[3] est né le à Orsay[4] et est issu d'une famille algérienne kabyle. Il poursuit ensuite ses études dans une école d'ingénieurs à Toulouse[5].

Il crée le sa chaîne YouTube et commence à publier des vidéos politiques en utilisant le pseudonyme « le Raptor dissident »[5],[3]. Il se montre d'abord sous les traits d'un vélociraptor, avant de se filmer à découvert pour la première fois[6] dans une vidéo publiée le [7].

En , il atteint les 300 000 abonnés[5] puis, l'année suivante, il dépasse les 500 000[8], tout en cumulant 25 millions de vues en 2017[9]. En , sa chaîne comptabilise plus de 650 000 abonnés[10], en , 700 000 abonnés[11],[12], et en , 719 000 abonnés[1].

Il est également coach sportif et vend des programmes de musculation et de nutrition[13], ainsi que des compléments alimentaires supposés favoriser la prise de muscles[1].

Pour l'historien Nicolas Lebourg, « le fait qu'il s'agisse d'un individu non affilié à une organisation politique, semblant n'avoir aucune biographie militante, témoigne du nouvel âge individualiste de la politique — même Fdesouche s'était constitué grâce à un collectif, au-delà de la personnalité de son emblématique fondateur »[14].

Le Raptor dissident débute en , avec Papacito, autre figure de la fachosphère, la création de groupuscules nationalistes partout en France via des lives hebdomadaires sur sa chaîne YouTube. Le projet, alors intitulé MonteUneÉquipe, réunit des centaines de jeunes. Dépassés par le nombre de participants, le Raptor et Papacito abandonnent leur projet durant l'été. Celui-ci se structure de façon autonome sous le nom de Vengeance patriote et réunit, selon StreetPress, plus de 400 membres en 2020. Selon le même média, le Raptor et Papacito tentent par la suite « de faire oublier leur implication » dans la fondation d'une telle organisation violente et raciste qui rêve de prendre le pouvoir après un hypothétique effondrement de la République[15],[16].

Après le premier tour de l'élection présidentielle française de 2022, à la suite de la défaite d'Éric Zemmour, il rejette l'utilité des élections et appelle ses abonnés à abandonner l'investissement en politique. Pour Libération, il est l'exemple d'une « fachosphère entre séparatisme et radicalisation »[17]. Selon Le Monde, il fait partie avec Papacito des influenceurs d'extrême droite qui se radicalisent à la suite de la défaite d'Éric Zemmour perçu comme « un homme providentiel, concept puissant dans l'imaginaire de l'extrême droite », ce qui a ravivé « leur défiance envers les institutions et les partis politiques ». Le lendemain de l'échec de Zemmour au premier tour, le Raptor, « abstentionniste autoproclamé », déclare : « Je ne crois pas en la démocratie, ça me dégoûte[18]. »

Après 8 mois d'absence sur YouTube, il publie en une vidéo expliquant qu'il préfère se concentrer sur son entreprise dévolue à la musculation, et sur son podcast intitulé 10 000 pas, qui se classe au « Top podcasts France » de Spotify[1], en 11e position[19]. Ce choix s'explique par le shadow ban de ses vidéos sur YouTube[19], et le fait que contrairement à YouTube, les plateformes de podcasts ne démonétisent pas les vidéos d'extrême droite, et ne sont pas surveillées par l'Arcom[1].

Vidéos

Adoptant un montage saccadé, le Raptor réalise notamment ce qu'il qualifie de « revues d'actualité avec une bonne grosse dose de haine »[5]. Il déclare s'être inspiré du vidéaste de tutoriels de musculation Jean-Onche le Musclay[9] et du blog FDP de la mode de Papacito[3]. Il reprend également des symboles de la communauté de jeuxvideo.com, en particulier de la « sous-culture réactionnaire » du forum 18-25[6],[20],[9],[13] et inspire à son tour les utilisateurs de ces forums[9].

Le Raptor dénonce régulièrement les « social justice warriors » qui selon lui « prônent tout et n'importe quoi au nom de la tolérance, de la liberté d'être et de s'exprimer, de l'amour de son prochain et du plus faible »[8]. Il s'oppose souvent aux nombreuses personnalités qu'il critique « en déconstruisant [leurs] idées féministes »[10]. Il s'attaque régulièrement aux journalistes de manière générale[8] et à des figures politiques telles que Marine Le Pen qu'il surnomme « Malika Le Pen » et classe ironiquement à gauche[6],[9]. Affirmant « taper » sur tout le monde[9] et revendiquant l'insulte comme moyen d'expression, il se plaint lui-même d'être harcelé[8]. Il critique notamment des vidéastes comme Mathieu Sommet et Dany Caligula[5] — lesquels ont pris position contre lui — ou encore Usul[6].

Il a rendu hommage à Jean-Marie Le Pen[6], à Éric Zemmour et même à Henry de Lesquen, lorsque celui-ci fut condamné pour provocation à la haine et contestation de crime contre l'humanité[6],[13],[21].

BuzzFeed publie en un extrait du style d'injures auxquelles le Raptor a recours :

« Dans une [de ses vidéos], il s'adresse à Annaliese Nielsen, une femme harcelée par l'alt-right nord-américaine après avoir reproché de façon insistante à un chauffeur Lyft d'avoir sur son tableau de bord une figurine hawaïenne caricaturale. Voici ce qu'il lui dit : "Toi, par contre, ta grosse gueule, tu l'ouvres, tu l'ouvres, moi, c'est simple si j'étais le conducteur, ça fait un moment je t'aurais mis un coup de frein à main dans la gueule histoire de tester ton port de ceinture, et que je t'aurais balancée sur le bas-côté pour que tu comprennes la différence entre les sièges en cuir de ma caisse et un putain de trottoir froid en béton"[9]. »

Analyse

Forme des vidéos

Pour Valeurs actuelles et L'Express, le Raptor s'inspirerait de la forme d'« humour Canal+ » et du Petit Journal de Yann Barthès[7],[22]. Le politologue Jean-Yves Camus le qualifie quant à lui de « sous-produit de la sous-culture qui émerge sur YouTube »[7].

Selon le journaliste Vincent Matalon, « le vidéaste utilise aussi des codes antisémites en faisant apparaître discrètement une photo de Larry Silverstein lorsqu'il évoque le journaliste Patrick Cohen. » Cette photo est extraite d'un mème populaire sur le forum 18-25 de jeuxvideo.com, qui présente Silverstein comme un Juif ironiquement considéré comme « chanceux » car propriétaire du bail du World Trade Center remboursé de 4,55 milliards de dollars par les assurances après les attentats du [6], une allusion à la théorie conspirationniste et antisémite selon laquelle il était prévenu des attentats, voire les aurait organisés.

Il a parfois été accusé de manipulation, comme lorsqu'il a prêté à la rédaction de Mediapart des propos écrits sur un blog d'internaute[6]. Le journaliste David Doucet écrit : « Il faut reconnaître au Raptor un certain talent formel et des vidéos assez léchées. Produit de son époque, il sait parfaitement capter les internautes, et c’est pourquoi je connais des gens, pas du tout d’extrême droite, qui ne le regardent que pour le style[13] ».

Propos polémiques sur divers sujets de société

France Info qualifie les prises de position du Raptor comme « au minimum réactionnaires et les injures plus vulgaires les unes que les autres »[6]. Causette juge le discours du Raptor, « youtubeur fascisant fan de gonflette », comme hostile aux féministes, à la bien-pensance, à la « racaille invariablement personnifiée […] avec des prénoms aux consonances arabes ou africaines » et aux « gauchistes "migrantophiles" ou "cosmopolites" » — deux adjectifs que Causette assimile à « judéophiles »[13].

BuzzFeed le décrit comme un membre d'un groupe de youtubeurs influenceurs aux centaines de milliers d'abonnés diffusant un « discours réactionnaire et antiféministe d'une extrême violence »[9]. Il se revendique lui-même viriliste[22],[13]. BuzzFeed analyse que « plusieurs [de ses] vidéos […] appellent clairement à la violence contre les femmes »[9]. La RTBF l'accuse de « sexisme » et d'user, dans ces démonstrations antiféministes, « de pseudos-infos sorties de leur contexte »[10]. Il s'oppose également à l'avortement, qu'il compare dans un tweet à un génocide[9].

Selon France Info, le Raptor affiche un mépris envers ceux qu'il nomme « les fragiles », leur reprochant d'avoir des « corps de lâches » associés à la soumission ou à l'homosexualité[6]. D'après l'analyse du journal Les Inrockuptibles, le Raptor oscille entre « provocations […] racisme et opinions extrêmes »[8].

Le Raptor est souvent accusé de jouer de l'ambiguïté de ses propos et de leur supposé second degré et est ainsi qualifié de troll par L'Obs[5] et par Les Inrocks[8], ce à quoi l'intéressé répond : « Rajouter des insultes, ça a aussi cette capacité de diminuer le niveau, de rabaisser le niveau de la vidéo pour qu'on se dise “Bon c'est pas trop sérieux, on rigole”, même si les choses sont sérieuses, les idées sont sérieuses[9] ». Pour Valeurs actuelles, l'humour et la dérision font office de « faux-nez, pour faire passer des idées qui n'ont pas droit de cité »[7].

Affiliation à la fachosphère

Même si Ismaïl Ouslimani se revendique lui-même comme étant apolitique[22],[8], de nombreux journalistes et chercheurs le classent clairement à l'extrême droite et dans la fachosphère.

Selon le magazine Marianne, le Raptor « plaide en partie l'ironie et l'outrance volontaire » et se dit être « assez flou sur ses opinions »[20]. Le magazine se demande toutefois : « peut-on refuser l'étiquette d'extrême droite lorsque l'on rebaptise la présidente du Rassemblement national "Malika Le Pen, femme de gauche" ? Lorsque l'on s'oppose à l'avortement, que l'on prône un virilisme exacerbé, que l'on dénonce le "cosmopolitisme" ou les "fragiles" ? »[20].

Le journaliste David Doucet affilie Ismaïl Ouslimani à la « fachosphère », un vocable que ce dernier réfute. Selon Doucet, « il se rattache bien sûr à ce courant. Il s'attaque à tous les totems que déteste la fachosphère : la gauche en général, le mode de vie parisien, le féminisme ou bien encore le multiculturalisme… »[6],[8]. Plusieurs autres journalistes, dans des articles publiés dans L'Express et Libération, rejoignent cette analyse[23],[24]. Dans Les Inrockuptibles, le journaliste Xavier Ridel estime en 2017 qu'il « semble être en passe de devenir l'un des leaders […] [de] l'alt-right » et que « beaucoup d'éléments le rattachent […] à l'idéologue d'extrême droite Alain Soral »[8]. Selon France Info et Libération, le Raptor ferait en effet partie de ceux qui estiment que « le FN est en fait le pire ennemi de l'extrême droite »[6], notamment depuis la défaite de Marine Le Pen à l'élection présidentielle de 2017[24].

L'historien Nicolas Lebourg considère les vidéos du Raptor comme faisant partie des « réussites du combat culturel d'extrême droite »[14]. Ce dernier et le sociologue Gérald Bronner le rapprochent à cet égard du dessinateur Marsault[14],[25]. Le journal L'Express pointe, quant à lui, les liens du Raptor avec la youtubeuse Virginie Vota « une monarchiste proche des catholiques intégristes de Civitas »[23].

Le politologue Stéphane François propose l'analyse suivante : « Le Raptor Dissident est dans [une] stratégie de banalisation et [de] diffusion des idées d'extrême droite, même s'il préfère se dire de droite, et pas d'extrême droite, car c'est encore un terme disqualifiant »[13]. Toutefois, cette droitisation des esprits resterait passive selon le politologue Jean-Yves Camus : « Les gens qui sont abonnés à la chaîne du Raptor se contentent de rester derrière leur écran, en enfilant la lecture de vidéos avant d'aller se coucher. Ça ne débouche pas sur une mobilisation politique, car Le Raptor touche une population qui ne mettrait jamais la main sur un bulletin de vote, encore moins [sic] qu' elle ne descendrait dans la rue pour manifester »[13].

Polémiques

Accusation d'incitation au harcèlement

En 2016, le Raptor est accusé d'incitation au cyberharcèlement envers Marion Séclin[13],[26],[27], une vidéaste qui avait publié une vidéo sur YouTube blâmant la drague et le harcèlement de rue[28]. Le Raptor dissident lui répond par une vidéo dans laquelle il critique ses propos en ayant recours à des insultes[5]. Marion Séclin déclare : « [Le Raptor] a fait une vidéo expliquant à quel point j'étais une sale pute, et à quel point j'avais tort dans tout ce que je disais [et] a eu l'intelligence d'envoyer sa communauté de jeunes garçons […] qui ont commencé à me harceler, tous les jours, sur tous mes réseaux sociaux »[26]. La chroniqueuse Giulia Foïs de France Inter relaie l'affaire[27] et deux vidéos du Raptor dissident sont supprimées par YouTube[5]. Il dénonce une décision « abusive »[5] et fait appel par la suite de cette décision, sans succès[5]. Le youtubeur Dany Caligula souligne lui aussi le harcèlement dont il est victime après avoir publié une vidéo dans laquelle il prend la défense de Marion Séclin, en [29],[30]. En 2017, France Info décrit le Raptor comme « un chef de meute à l'origine de harcèlements »[6].

Le Raptor réfute les accusations et estime : « Je ne vois pas où était l'incitation au harcèlement là-dedans. Je n'ai jamais appelé à ceci. Marion Séclin, j'ai un problème avec son discours mais ça ne va pas plus loin. Il faut comprendre aussi que ni moi ni personne ne pouvons maîtriser des communautés, et même quand j'essaye, ils ne m'obéissent pas »[5].

Querelle avec Alain Soral

Le Raptor reçoit dans un premier temps l'approbation d'Alain Soral[13], dont il aurait emprunté les méthodes pour capter l'attention de son audience, selon le journaliste de France Info Vincent Matalon[6]. Comme le souligne l'historien Emmanuel Kreis, au moment de la « réelle perte d'audience de Soral », à la fin des années 2010, le Raptor devient un farouche critique de la ligne politique de l'idéologue qui l'avait inspiré[31]. Le Raptor dénonce le « marxisme » de Soral et son « obsession antisémite » qui le ferait, selon le Raptor, « négliger la menace islamiste, au point d'en faire un idiot utile du cosmopolitisme ». En , le Raptor défie Alain Soral « en combat de MMA », une pratique alors encore interdite en France[32], que ce dernier accepte[13],[2]. Dieudonné propose son aide pour organiser le combat et organise une conférence de presse où se présente seulement Alain Soral. Le Raptor décline l'invitation[13] et le duel n'est pas programmé, à la suite, semble-t-il, de désaccords sur son organisation[33].

Pour le philosophe Michaël Fœssel, leur querelle « se ramène à peu de choses en matière de théorie politique » ; les deux hommes se sont « divisés au moment d'établir la hiérarchie des ennemis à abattre », à savoir que « du côté de Soral, tout le mal vient des Juifs, alors que ledit Raptor réserve sa vindicte imagée aux “arabo-musulmans” »[34]. Pour David Doucet, « la volonté d'en découdre physiquement est assez répandue à l'extrême droite, qui est imprégnée par l'esprit du duel […] À leurs yeux, le sport et le culte du corps permettent de séparer les vrais hommes des autres, ceux qui sont animés d'une véritable volonté politique et ceux qui acceptent leur propre décadence physique »[6]. Selon Jean-Yves Camus, il s'agit d'une querelle d'ego classique : « Dans cette petite mouvance, ils se font la courte échelle, puis, dans un second temps, s'accusent les uns les autres des pires turpitudes et finissent par se détester »[13].

Notes et références

  1. a b c d et e Vincent Bresson et Émile Vaizand, « Papacito, Le Raptor, Baptiste Marchais : Dans la fachosphère, le podcast commence à remplacer YouTube », sur Slate, .
  2. a et b Mathieu Dejean, « Entre Raptor Dissident et Alain Soral, la polémique finira-t-elle en combat de MMA ? », Les Inrockuptibles, .
  3. a b et c Paul Saverot, « La première confession du “Raptor dissident”, youtubeur le plus influent de la droite 2.0 », Valeurs actuelles, .
  4. « SOCIETE NINJA (843923517) », sur societe.ninja (consulté le )
  5. a b c d e f g h i j et k Signoret 2016.
  6. a b c d e f g h i j k l m n et o Matalon 2017.
  7. a b c et d Saverot 2018a.
  8. a b c d e f g h et i Ridel 2017b.
  9. a b c d e f g h i j et k Darmanin 2017.
  10. a b et c Jehanne Bergé, « Les communautés misogynes (la manosphère) et leur haine des femmes explosent sur internet », RTBF, (consulté le ).
  11. « Six choses à savoir sur Ugo Gil Jimenez, alias Papacito, youtubeur et "influenceur" d'extrême droite », sur France Info, .
  12. Lorraine Redaud, « Quand les YouTubeurs préférés de vos enfants copinent avec les fachos », Charlie Hebdo, .
  13. a b c d e f g h i j k l et m Cuxac 2018.
  14. a b et c Lebourg 2018.
  15. Naima Coloma, « Vengeance patriote, le groupuscule d'extrême droite qui prépare ses militants au combat », sur StreetPress, (consulté le ).
  16. Pierre Plottu et Maxime Macé, « « Séparatisme » : l'extrême droite oubliée malgré ses velléités sécessionnistes » Accès payant, Libération, (consulté le ).
  17. Pierre Plottu et Maxime Macé, « Après la déroute de Zemmour, la fachosphère entre séparatisme et radicalisation » Accès payant, Libération, (consulté le ).
  18. Sandrine Cassini, « Sur YouTube, Instagram, Gettr ou Twitter, la radicalisation des influenceurs d'extrême droite », Le Monde, .
  19. a et b « Comment expliquer le succès soudain des podcasts d'influenceurs d'extrême droite ? », Déclic et des claques, La Première, .
  20. a b et c Hadrien Mathoux, « Comment Internet a bouleversé la manière de se forger une culture politique », Marianne, (consulté le ).
  21. Xavier Ridel, « Comment Henry de Lesquen est devenu l'emblème des jeunes d'extrême droite sur internet ? », Les Inrockuptibles, .
  22. a b et c Paul Conge et Émilie Tôn, « "Nous, petits Blancs" : leurs héros, leurs réseaux, leurs médias », L'Express, (consulté le ).
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  24. a et b « La gueule de bois de la fachosphère », Libération, (consulté le )
  25. Gérald Bronner, Déchéance de rationalité : Les tribulations d'un homme de progrès dans un monde devenu fou, Paris, Grasset, , 258 p. (ISBN 978-2-246-81280-7 et 978-2-246-81281-4, lire en ligne).
  26. a et b Marion Séclin, Simon Massei et Sandrine Lévêque, « Ce que j'aimerais, c'est rendre le féminisme pragmatique », Le Temps des médias, no 29,‎ , p. 209-217 (DOI 10.3917/tdm.029.0209, lire en ligne).
  27. a et b Giulia Foïs, « L'histoire d'un duel », Il était une fois dans le web, sur France Inter, .
  28. Fanny Marlier, « Du web à France 2, Marion Seclin ose le féminisme », Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  29. Perrine Signoret, « "Pédé", "cuck", "autiste" : victime de cyberharcèlement, le youtubeur Dany Caligula "répond à Internet" », sur France 24, (consulté le ).
  30. Bertrand Mallen, « YouTube, Twitch : quand le métier de rêve vire au cauchemar », Le Monde, (consulté le ).
  31. Emmanuel Kreis, « La propagande antijudéo-maçonnique dans la France contemporaine (1990-2018) », dans Jean-Philippe Schreiber (dir.), Les formes contemporaines de l'antimaçonnisme, Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, coll. « Problèmes d'histoire des religions » (no 26), , 226 p. (ISBN 978-2-8004-1685-4 et 978-2-8004-1706-6), p. 63–85 [74–75] [lire en ligne].
  32. Anthony Hernandez, « Les arts martiaux mixtes (MMA) devraient être placés dans le giron fédéral de la boxe », Le Monde, (consulté le ).
  33. Vincent Glad, « La première règle du YouTube Fight Club, c'est de faire parler du YouTube Fight Club », sur an-2000.blogs.liberation.fr, (version du sur Internet Archive).
  34. Michaël Fœssel, « Difficile «gauchosphère» », Libération, .

Webographie